Les technologies :

Il y a quatre technologies d'amplis :
- Les lampes
- Les transistors Germanium (pratiquement disparus)
- Les transistors Silicium
- Les transistors MOS

Les lampes :

Ce sont les premiers composants à avoir été utilisés pour l'amplification
d'instruments.
Les lampes possèdent beaucoup de défauts intrinsèques dont :

- Un très mauvais rendement lié à l'énergie consommée pour la génération du
faisceau d'électrons par le filament ou par le couple filament / cathode.
- Obligation de créer une haute tension pour récupérer les électrons en partie
sur la grille écran et surtout sur l'anode.
- La non linéarité aux abords de la saturation du courant anode.
- L'impédance de sortie inadaptée pour l'utilisation avec des haut-parleurs de
faible impédance d'où la nécessité d'employer un transformateur.
- L'encombrement.
- Aujourd'hui, le prix des lampes.

Evidemment, ces défauts dans l'absolu ne sont pas tous néfastes et peuvent
même devenir une qualité, par exemple : l'emploi d'un transfo de sortie diminuant
la bande passante de l'ampli. Il joue le rôle de filtre passe-bas à cause des
capacités reparties entre spires au primaire (Z élevée) et contribue à l'élimination
des harmoniques indésirables.
Autre exemple : la non linéarité vers la saturation apporte un écrêtage plus doux à
l'oreille et génère moins d'harmoniques impaires objet de sons désagréables au
possible.

Les musiciens disent qu'un son « plus chaud » sort des amplis à lampes "grâce"
à ces défauts.